Forme spécifique d’une recherche dont la finalité est le patient

La recherche médicale est parfois génétique, biochimique ou biologique « pure », elle est souvent entraînée dans les développements physiologiques, physiopathologiques, méthodologiques, diagnostiques et thérapeutiques. Dans ses aspects descriptifs y compris cliniques, elle a aussi des conséquences sur la prise en charge.

Les maladies chroniques comme thème majeur pour la recherche

Le thème des maladies chroniques est d’actualité brûlante en France, et a fait l’objet d’un débat à l’Assemblée Nationale le 22 octobre 2013, notant que l'Assurance-maladie a recensé 9,5 millions de personnes souffrant d'une maladie chronique (sens de l’Assurance Maladie : Affections de Longue Durée, ou ALD) fin 2012, 220.000 de plus qu'un an plus tôt. Le nombre de malades chroniques progresse de 2 à 4% par an depuis 2008, date depuis laquelle il s’est accru de plus de 1 million. Plus de 16% de la population française est touchée. Une partie de ces pathologies sont liées au vieillissement ; l’âge moyen des patients en ALD est de 62 ans, il dépasse 65 pour le diabète et les cancers, 70 ans pour l’insuffisance cardiaque. L’évolution du mode de vie est un élément majeur ; l’obésité et le surpoids provoquent le diabète, qui frappe 2,5 millions de patients, soit plus que de cancers.

Plusieurs pathologies sont plus particulièrement étudiées dans notre Institut car elles y sont plus fréquentes, ou plus graves dans le GH et dans l’environnement sociogéographique de l’UP13  avec, de plus, des compétences scientifiques reconnues : cas de plusieurs maladies chroniques comme l’obésité,  le diabète, certaines maladies inflammatoires ou cancéreuses.

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